Historique de la commune
Le premier témoignage que nous possédons de la localité remonte à 1199, sous le nom de Ripa, mot latin signifiant rive, rivage.
Il semble qu'une cité riveraine prospère appelée, Ripa ou Riva, se situait près de l'actuel Château de Glérolle.
Cette cité a été emportée par une vague gigantesque provoquée par l'éboulement du Tauredunum en 563, qui est un pan de la montagne Grammont. Cette cité aurait alors été reconstruite beaucoup plus haut dans les vignes et aurait gardé son nom, qui paraît inadapté à la situation géographique actuelle du village.
Cette vague de plus de dix mètres de haut aurait balayé la ville, cependant deux parcelles ont été épargnées, ce qui aurait donné St-Saphorin et Rivaz.
La Chapelle
La Chapelle de Rivaz, récemment restaurée, n'existe que depuis le XVe siècle. En 1434, 34 particuliers de la localité, agissant au nom de toute la communauté, donnent au curé de Saint-Saphorin 60 sols de cense annuel, à charge de célébrer le mardi de chaque semaine la messe dans la chapelle de Saint-Barthélémy qui doit être construite dans le village.
La cloche qui sonne encore au clocher du collège mérite de retenir toute attention puisqu'elle porte une inscription latine tirée de l'Evangile de Luc dont la traduction signifie, en concernant Jésus : "mais lui, passant au milieu d'eux, s'en alla".
Cette inscription biblique se retrouve également sur deux cloches de Lutry, dont la plus ancienne est datée de 1459. Celle de Rivaz date de la construction de la chapelle, soit entre 1440 et 1450, et serait donc la plus ancienne de la région.
Depuis le partage de la grande paroisse de Saint-Saphorin en 1810 en quatre communes autonomes, soit Chexbres, Puidoux, Saint-Saphorin et Rivaz, le territoire de cette dernière ne compte que 32 hectares, dont 24 en vignes. C'est ainsi la plus petite commune en superficie de notre canton.
Elle est cependant fière d'avoir donné au pays un Conseiller fédéral en la personne de Monsieur Paul Chaudet, élu en 1954 et Président de la Confédération en 1959 et 1962.
Par un plan de zones et un règlement sur la police des constructions très stricts élaborés en 1968 déjà, auxquels est venu s'ajouter le plan de protection de Lavaux, le village est préservé d'une extension des constructions. Il peut néanmoins se développer harmonieusement par la rénovation de bâtiments existants et la création de quelques appartements supplémentaires dans les combles d'anciennes demeures. La Municipalité veille à maintenir ce qui représente l'atout principal de sa carte de visite : le cachet typiquement vigneron.
La Municipalité a pu réaliser, en 1994 et en zone viticole, le parking de la Prélyire, d'une capacité de 44 places. Recouvert de vignes, ce parking est un véritable modèle d'intégration dans le site exceptionnel de Lavaux.
En l'an 2000, la paroisse de Rivaz- Saint-Saphorin a fusionné avec celle de Puidoux - Chexbres pour redevenir la grande paroisse de Saint-Saphorin, mais les communes sont restées séparées.
En 2014, le projet de fusion des communes de Chexbres, St-Saphorin (Lavaux) et Rivaz a été refusé par ces deux dernières.
Les Moulins
Les Moulins de Rivaz ont cessé leur activité en 2001. Une fondation s'est créée et a racheté le site pour démolir les bâtiments et installations.
Ainsi la fondation Les Moulins de Rivaz a pu ériger le magnifique bâtiment du Lavaux-Vinorama lieu convivial de promotion des nectars de Lavaux.
A votre disposition, un bar chaleureux, une salle pour séminaire et banquet.
Au sous-sol, un film présente les travaux de la vigne et de la vinification.
La Place Paul Chaudet
La population de Rivaz a eu le plaisir, le 10 septembre 2006, d'inaugurer sa nouvelle place du village qui intègre un parking semi-enterré de 18 places.
Elle a été baptisée "Place Paul-Chaudet" nom du Conseiller fédéral et Président de la Confédération en 1959 et 1962 natif de Rivaz.